Cécile (Coach): [00:00:00] Bonjour et bienvenue pour ce nouvel épisode de podcasts. Donc aujourd’hui, j’ai accueille Suzanne. Elle a terminé il y a quelques semaines l’accompagnement, et elle est là aujourd’hui pour vous raconter son parcours avec alimentation et pour partager son expérience au sein de l’accompagnement. Alors, je voulais te remercier d’être là aujourd’hui parce que c’est un chouette message d’espoir que tu vas nous transmettre. Et pour commencer, eh bien, est ce que tu peux te présenter en quelques mots, nous expliquer un petit peu ton parcours avec l’alimentation?
Suzanne: [00:00:31] Bonjour, mon prénom est Suzanne et je suis très contente d’être sur ce podcast aujourd’hui. Alors moi, j’ai eu un rapport un peu compliqué à l’alimentation parce qu’au lycée, j’ai fait de l’anorexie. Puis après est venue la boulimie avec les compulsions et donc un rapport de contrôle avec l’alimentation et beaucoup de restrictions qui enchaînais après des grosses compulsions. Et j’avais du mal à trouver un équilibre.
Cécile (Coach): [00:01:08] Ça fait combien de temps du coup que tu as des troubles alimentaires?
Suzanne: [00:01:16] Ça fait sept ans.
Cécile (Coach): [00:01:19] OK.
Cécile (Coach): [00:01:21] Et du coup, qu’est ce qui t’a motivé à rejoindre le programme?
Suzanne: [00:01:30] Au début, je suis tombé sur le compte Instagram. Et puis je t’ai envoyé un message parce que j’étais un petit peu perdue par rapport à l’alimentation. Et puis après, on a fait un appel bilan et on a parlé très longtemps. Et je me suis rendu compte que bah là, c’était le moment pour vraiment s’en sortir parce que j’allais vivre toute seule dans mon appartement. Et souvent les crises avaient tendance à arriver quand j’étais seul. J’étais vraiment à un moment de ma vie où en fait, je voulais m’en libérer parce que professionnellement, j’étais en train de monter mon entreprise et j’avais besoin d’énergie et chose que du coup, les crises, elles pompent notre énergie parce qu’après une crise, on est fatigué, on a envie de rien. Puis même socialement, on est un peu dans notre bulle, et je sentais que j’avais besoin de me libérer tout ça.
Cécile (Coach): [00:02:39] Et puis, entre les crises, il y a la restriction qui vient derrière pour compenser. On est un peu toujours entre les deux. Et du coup, comment est ce que tu te sentais avant l’accompagnement?
Suzanne: [00:03:04] Avant l’accompagnement, je me sentais un peu perdue parce que j’avais tout le temps faim, j’alternais avec de la restriction, de la compulsion. Et en fait, à la fin de chaque crise, je me disais : bon, là, c’est bon, c’était la dernière, c’est fini, maintenant, je vais y arriver. Et puis après, ça recommencait, et plus ça avancait et plus j’avais l’impression que je plongeais . Et là je me suis dit qu’il allait falloir que je me fasse accompagner parce que toute seule je n’y arrivais pas du tout.
Cécile (Coach): [00:03:43] Tu avais deja essayé de te faire accompagner avant?
Suzanne: [00:03:47] Euh, oui, je m’étais fait accompagner par une psychologue en hypnose. Et ça avait marché pendant deux semaines. Mais après ça, il n’y avait pas eu de pérennisation sur le long terme et je m’étais fait accompagner aussi par un nutritionniste et ça j’ai l’impression que ça avait empiré les choses parce qu’il n’y avait pas la dimension émotionnelle, il y avait vraiment que la nourriture et ça avait mis encore plus d’attention sur la nourriture.
Cécile (Coach): [00:04:29] C’est vrai que quand j’ai quand j’ai conçu le programme, je suis vraiment dit, en fait, je suis naturopathe, donc forcément j’ai une vision globale des choses et je sais que moi, c’est quelque chose qui m’a beaucoup aidé. Du coup, j’ai vraiment voulu essayer de transmettre ça à travers le programme et notamment dans le programme en ligne où on retrouve beaucoup plus en détail cette vision globale. Mais mais effectivement, c’est hyper important de ne pas se focaliser uniquement sur l’alimentation !
Suzanne: [00:05:14] Oui.
Cécile (Coach): [00:05:14] Parce que sinon on risque de s’enfermer encore plus, c’est bien d’avoir l’ouverture, d’aller se renseigner et de voir peut être une nouvelle approche, mais à un moment, il faut pas passer sa vie à faire ça parce que sinon, non seulement on reste beaucoup dans le mental, on n’est pas forcément dans l’expérimentation et c’est dans l’expérimentation qu’on avance. Et surtout, on pense plus qu’à ça tout le temps.
Cécile (Coach): [00:05:39] Du coup, comment est ce que tu te sens maintenant? Maintenant qu’on a terminé, ça fait quoi? Trois semaines que tu as terminé l’accompagnement. Comment est ce que tu te sens après ces trois mois d’accompagnement?
Suzanne: [00:05:52] Alors déjà, il y a plein de choses qui ont changé. Je me sens beaucoup plus légère. Le contrôle il est off . C’est comme si j’étais beaucoup plus ouverte, même beaucoup plus sociable. Parce que du coup, quand on a des troubles du comportement alimentaire, en fait, on s’enferme un petit peu. Par exemple, si on nous propose de sortir et que parfois on ne veut pas parce que l’on se dit « bon, ben non, parce qu’on va pas pouvoir contrôler ce qu’on va manger » . Et ça en fait, ça fait vraiment du bien de se lâcher la grappe et de vivre, de vivre la vie tout simplement.
Cécile (Coach): [00:06:52] Mais oui, il y a vraiment un lâcher prise par rapport à ton rapport à l’alimentation. Tout à l’heure, quand on discutait, (on a discuté un peu avant de commencer) et tu me disais que tu te sentais comme un papillon qui prenait son envol .
Suzanne: [00:07:06] oui c’est ca !
Cécile (Coach): [00:07:07] J’ai trouvé que c’était une jolie jolie métaphore.
Cécile (Coach): [00:07:12] Et en plus c’est rigolo parce que j’utilise souvent le symbole du papillon dans ma communication parce que justement, j’avais aussi cette image en tête. Donc je sais pas si c’est moi qui t’ai inspiré le papillon parce que je le place souvent dans mes messages. Mais voilà, quand tu me l’a dit tout à l’heure, ça m’a fait sourire.
Cécile (Coach): [00:07:34] OK, donc beaucoup moins de contrôle. Et cette sensation de libération. Mais par rapport à tes compulsions, du coup, comment est ce que tu as vécu ça? Parce que c’était un peu ta problématique du moment. Ce que tu vivais beaucoup là en ce moment, c’était le contrôle et les compulsions. C’était un peu soit l’un soit l’autre.
Suzanne: [00:08:01] Effectivement, ça n’a pas été facile tout le temps.
Cécile (Coach): [00:08:06] Il y a eu des hauts et des bas.
Cécile (Coach): [00:08:08] Oui, il y a eu des semaines où, en fait, il y avait beaucoup de bas. Il pouvait y avoir deux compulsions dans la même journée ou en deux jours. Et donc, du coup, j’avais un peu le moral dans les chaussettes. Ça a évolué d’un point de vue positif à partir du moment où je me suis rendu compte en fait que les compulsions étaient là pour me faire avancer et que l’on comprenne vraiment pourquoi elles étaient arrivées. Et quand on opère les changements nécéssaires pour ajuster et pour être plus alignés avec soi même ca va mieux. Du coup, c’est à partir de ce moment là que les compulsions, elles se sont réduites.
Cécile (Coach): [00:09:04] Oui, et d’ailleurs ça m’a inspiré un épisode de podcast. Parce que le dernier épisode que j’ai fait, c’était justement sur cette thématique là. Je me souviens encore de quand je t’ai envoyé un message en te disant « finalement tes compulsions, c’est un peu comme un superpouvoir « . Parce que oui, c’était vraiment ça. Il y a eu cette prise de conscience à un moment qu’à chaque fois qu’il y avait une compulsion, finalement, tu avais voulu mettre quelque chose sous le tapis. Faire comme si de se dire non, ça va aller, ça va aller, allais regler les choses. Et en fait, à un moment, ton corps venait te signifier que non, là, il y avait quelque chose qui n’allait pas et souvent, c’était les déclencheurs des compulsions. Parce que dans les compulsions, bien souvent, il y a le contrôle mais là il y avait quand même vraiment cette dimension émotionnelle . Et c’est quelque chose sur quoi on a beaucoup travaillé ensemble.
Cécile (Coach): [00:10:10] Aussi avec l’EFT et les visualisations qui ont vraiment débloqué des choses.
Cécile (Coach): [00:10:19] Et ce que tu as beaucoup utilisé, toi, et ça je le conseille tout le temps aux personnes que j’accompagne justement. C’est la messagerie personnelle qui te permet d’échanger avec moi à tout moment, vraiment, elle est là pour ça ! Et toi, ça t’a énormément aidé.
Cécile (Coach): [00:10:46] Oui, parce qu’en fait quand on a des troubles alimentaires, des fois, c’est un peu le bazar dans notre tête, c’est comme si notre cerveau nous avait joué des tours et nous avait fait croire que la crise, allait nous soulager et en fait c’est l’inverse . Et le fait je trouve d’envoyer un message, ça permet de faire le ménage dans la tête, et de donner aux choses l’importance qu’elles ont !
Cécile (Coach): [00:11:21] Oui, et de relativiser parce que c’était souvent après aussi , s’il y avait eu une crise. Et du coup, au lieu de s’enfermer, je pense qu’à chaque fois que tu as eu une crise, tu m’as envoyé un message, et à chaque fois on en a discuté, et on est allé essayer de voir ce qui s’était passé. Et puis surtout, j’essayais de te redonner la motivation et le boost pour pas que tu restes enfermé là dedans et que tu retrouves justement cet élan d’avancer et d’en sortir et de tout mettre en œuvre pour, pour te sentir bien et pour aller vers ce qui faisait du bien. On a beaucoup travaillé la dessus également, aller vers ce qui t’apportait du positif, du bien-être, et qui nourrissait autre chose que l’alimentation.
Suzanne: [00:12:07] Oui c’est vrai.
Suzanne: [00:12:09] Et puis on a fait des liste aussi !
Suzanne: [00:12:14] Des listes de ce que je pouvais faire autrement sur une journée type ou même après une crise. Et aussi au début, j’avais tendance à avoir des comportements compensatoires après les crises, à faire beaucoup de sport pour éliminer la crise. Et ça, on a travaillé dessus aussi. Et je pense que ça a beaucoup aidé. Mais après c’est un tout. Mais c’est vrai que c’est un peu un puzzle et chaque pièce mise bout à bout joue un rôle et j’ai l’impression que après, le papillon, il s’envole !
Cécile (Coach): [00:12:46] Oui, oui, oui, c’est un peu ça. C’est un peu un puzzle et on va, on va travailler sur plein de pièces, puis un moment tout s’assemble !
Suzanne: [00:12:56] Oui.
Suzanne: [00:12:58] Parce que la compensation du coup, ça peut se faire aussi bien par l’alimentation que par le sport. En plus toi, tu es assez sportive et c’est souvent chez des personnes qui font beaucoup de sport que le sport est utilisé comme moyen de compensation. Mais du coup, c’est essentiel de travailler dessus aussi parce qu’il a le même effet que l’alimentation, en envoyant un message ce message qui pousse ton corps à se mettre en mode survie ! Et ça c’est quelque chose que tu ne fais plus du tout ?
Suzanne: [00:13:37] Plus du tout non, non. Et puis même des fois, c’était c’était pire parce que je me souviens que des fois, après certaines crises, j’étais capable. d’aller courir, de faire beaucoup de sport et de ne pas manger le soir pour compenser.
Cécile (Coach): [00:13:55] Donc il y avait la double compensation. On a un peu tous le même, le même fonctionnement. Et en fait, tant qu’on ne sort pas de ce mécanisme là, on reste enfermé. Et il a fallu justement que tu passes par ces étapes : d’arrêter d’aller compenser, que ce soit par par l’alimentation ou par le sport. Et puis ça a pris du temps. Il y a eu trois mois, mais en trois mois, je pense que tu as eu l’impression de vivre énormément de choses parce que ça prend du temps et que quand on est en train de le vivre, on peut avoir l’impression qu’on va jamais s’en sortir. Je me souviens que par moments tu avais la sensation que tu n’allais jamais réussir à t’en sortir !
Suzanne: [00:14:41] Et c’est là que le fait d’être accompagné, c’est vraiment essentiel. Ça nous rebooste pour la suite et nous permet de ne pas lâcher. Et ça nous permet aussi de comprendre pourquoi ça arrive, on peut avoir un peu une vision de recul au lieu d’être dedans tout le temps et de s’enfermer dans nos jugements.
Cécile (Coach): [00:15:09] Oui, oui, la prise de recul et la petite voix, cette petite voix qui vient nous murmurer plein de choses qui nous aident pas trop et du coup, d’être accompagné, ça aide justement à ce moment là, à avoir le recul nécessaire.
Suzanne: [00:15:26] C’est vrai.
Cécile (Coach): [00:15:26] Et du coup, comment est ce que ça s’est passé pour toi justement, cet accompagnement? La manière dont on a travaillé ensemble. Est ce qu’il y a des choses que t’as particulièrement appréciées? Qu’est ce qui a été vraiment utile pour toi?
Suzanne: [00:15:41] D’abord, je vais commencer par le début. Ce qui était vraiment bien, c’était que c’était structuré et je sais que moi, j’aime bien que les choses soient structurés, mais en même temps que ce soit souple parce qu’on pouvait adapter le rythme. Chaque semaine, il y a un nouveau module et au début de chaque semaine, il y avait une vidéo de présentation et donc c’est un vrai rendez vous. Ca rends le programme vivant ! De nous présenter le module de la semaine et de nous booster pour cette nouvelle semaine. Et puis le fait que l’on puisse envoyer des messages. Je sais que moi, j’en ai envoyé un peu n’importe quand à n’importe quelle heure. Et tu étais toujours toujours là pour répondre et pour m’aider. Et puis les rendez vous bilans aussi toutes les deux semaines, ça m’a beaucoup apporté. C’était vraiment 1h où on posait les choses, on analysait. Et puis on repartait et on allait de l’avant.
Cécile (Coach): [00:16:55] Il y avait souvent le avant et le après le rdv ! Parfois tu arrivais un peu fermé. Parce que je ne sais pas, il y avait eu une crise quelques jours avant, et puis après, tu repartais toujours avec le sourire, confiante et reboosté.
Suzanne: [00:17:12] Oui c’est vrai 🙂
Suzanne: [00:17:13] Tu penses que ça aurait changé quoi pour toi si tu n’avais pas commencé le programme pour te faire accompagner?
Suzanne: [00:17:24] Je pense que je serai toujours dans le cercle de compulsions/contrôle. Et que je j’aurais pas réussi m’en sortir, tout simplement.
Cécile (Coach): [00:17:38] On peut rester longtemps dedans et quand on n’arrive pas à sortir du contrôle. Il y a toujours ce phénomène derrière de de compensation… Ou alors on est uniquement dans le contrôle, mais ce n’est pas mieux, et du coup, on est quand même obsédés par l’alimentation. On ne se fait clairement pas du bien. Et on passe un petit peu à côté de à côté de sa vie, Parce que l’alimentation prend toute la place et forcément, il y a plus de place pour le reste.
Suzanne: [00:18:16] Et aussi, on s’est rendu compte que, au fur et à mesure des crises, l’élément déclencheur était souvent en fait de la solitude. Le fait d’arriver toute seule dans un endroit où il n’y avait personne ou le fait qu’une personne parte et que je me retrouves après toute seule. Donc, c’est un point sur lequel on a beaucoup travaillé. On a mis en place des techniques comme par exemple après rentrer du travail, j’allais prendre une douche pour vraiment ressentir, sentir l’eau couler sur mon corps et vraiment me reconnecter à mes sensations. Et en fait, à travers le programme j’ai aussi appris à me connaître. Et puis ça, à mon sens, c’est encore mieux que se défaire des compulsions parce que, en fait, on avance avec soi toute la vie. Et sinon, si on n’apprécie pas sa propre compagnie, dans ce cas là aussi, ça va être compliqué. Et donc ça c’était une grande victoire. Et puis maintenant? Ben en fait être toute seule c’est trop bien. s’assoir sur le canapé. Regarder par la fenêtre. Ne rien faire. En fait, c’est trop bien.
Suzanne: [00:19:53] Maintenant la solitude, je l’apprécie.
Cécile (Coach): [00:20:00] Oui et puis la solitude, on en a besoin. Et en plus, par rapport à ça, on n’est pas tous pareils, mais je pense que toi, comme moi et comme beaucoup de personnes que j’accompagne, on est assez sensibles à notre environnement, à ce qui nous entoure et autant on peu apprécier d’être en compagnie d’autres personnes, d’être dans le partage, mais par contre, on a besoin d’avoir justement des moments de calme, où se ressourcer. Et du coup, c’est hyper important de profiter de ces moments là et bien les vivres, et justement d’apprécier tout ce qu’on a tiré de ces moments où on se retrouve, on se retrouve seul avec soi même.
Cécile (Coach): [00:20:43] OK. Et du coup, si tu avais un conseil à partager aux personnes qui pourraient hésiter à se faire aider.
Suzanne: [00:20:51] Déjà le premier conseil, si on hésite, ce serait de se lancer pourl’appel bilan. Et de de se laisser porter. Et puis je pense que vous verrez qu’à la fin de l’appel, vous vous rendrez compte enfin si ça correspond à vos besoins, que, en fait que c’est fait pour vous ca se fera naturellement. Et puis au fur et à mesure de l’accompagnement, Bah vous vous direz bon ben en fait j’ai bien fait de commencer le programme !
Cécile (Coach): [00:21:32] Merci pour le retour. Et puis après, que ce soit avec moi ou avec quelqu’un d’autre, évidemment. Là, on parle de mon accompagnement parce que parce que tu l’as fait avec moi. Mais se faire aider, en tout cas, notamment quand on a des troubles alimentaires. C’est souvent ce qui va faire la différence. Justement, comme on le disait tout à l’heure, parce que quand on est tout seul, on du mal à avancer. C’étais souvent soit je suis dans foutu pour foutu, soit je change tout et finalement ça ne tient pas parce qu’en fait on est dans le contrôle!
Ou alors on essaie de sortir un peu du contrôle mais finalement tout seul c’est très difficile parce qu’on va faire un petit pas, un autre petit pas et dès qu’il y a quelque chose qui va nous faire peur, on va dire ohlala non c’est trop dangereux et on va revenir en arrière. Et voilà tout seul, c’est difficile.
C’est vrai que moi, je ne peux pas dire que je sois vraiment fait accompagné pour les troubles alimentaires. Mais j’ai fait ma formation de naturopathie qui m’a quand même énormément apporté et qui m’a justement aidé à prendre conscience de cette cette dimension globale. Elle m’a aussi aidé à avoir l’alimentation autrement, dans le sens où je l’ai vu comme un outil pour prendre soin de moi. Ça m’a aidé à sortir, par exemple, de tout ce qui était aliments allégés, que je consommais énormément. Avant, je consommais que des produits sans sucre, je mangeais des fromage allégé et en bref, tout ce que je pouvais trouver allégé. Et puis, mon alimentation était vraiment pas axée sur la qualité. Elle était vraiment axée sur les calories. Et c’est vrai que la naturopathie ça m’avait vraiment donné cette vision globale.
Et après je me faisais aussi accompagner, pas spécialement pour les troubles alimentaires, de manière globale mais je pense que du coup, tout assemblé, ça m’a permis d’avoir l’ensemble, pas avec une seule personne, mais avec différentes approches en fait au même moment. Mais je sais que ça reste quand même un cas pas forcément très courant . Toi tu as eu la chance justement de te faire aider assez jeune.
Suzanne: [00:23:52] Oui, j’ai 23 ans.
Cécile (Coach): [00:23:54] Tu as 23 ans, Tu as fait ce parcours jeune et tant mieux parce que j’ai envie de dire que maintenant tu n’as que des belles années à vivre, loin de toutes ces prises de tête avec l’alimentation. Et tu as fait fait un énorme bond en avant pendant l’accompagnement. Et moi, j’ai été très heureuse de te voir évoluer et est tout aussi heureuse là, de t’avoir au téléphone, de t’avoir sur Zoom trois semaines après pour enregistrer le podcast podcast et savoir que ça continue et et que tout se passe bien pour toi.
D’ailleurs. Peut être que tu veux nous partager justement l’après. Parce que je sais que c’est une question qui revient des personnes qui sont justement dans l’accompagnement et qui peuvent appréhender un peu le après, je vais me retrouver toute seule, j’ai peur de quand tu ne seras plus là. Donc si tu peux nous partager un peu ton après ?
Suzanne: [00:24:47] Moi j’avais aussi cette peur, Je me disais oulala, mais Cécile, je lui envoie des messages vraiment très souvent. Comment je vais faire après elle sera plus là? Parce que mine de rien, 3 mois ça peut paraître peu, mais vu qu’on vit tellement de choses ! Et puis du coup, l’après ca s’est bien passé finalement. En fait, on a souvent peur alors que, en fait, tout se fait naturellement. J’ai continué de mettre en place tout ce qu’on avait vu ensemble. Et puis je suis reparti aussi avec une liste de choses à faire si je ressentais que j’avais un petit coup de mou. Et en fait, j’ai compris qu’il suffisait d’être à l’écoute, de prendre en compte mes besoins de pas se prendre la tête.
Suzanne: [00:25:46] Mais ça s’est fait, ça a été plus facile que je le pensais finalement. Il y avait des peur, mais en fait, une fois sur le fait accompli, tout s’est bien passé.
Cécile (Coach): [00:25:57] Tant mieux. C’est encourageant. C’est encourageant pour les personnes qui peuvent être justement dans la situation dans laquelle tu était, il y a un petit mois.
Suzanne: [00:26:16] Oui et je sais qu’à un moment donné, j’avais un petit coup de mou et j’ai regardé, un vidéo que tu avait fait avec une ancienne coachée. Je sais que ça m’a remotivé. Donc si le fait de faire ce podcast, ça peut remotiver d’autres personnes aussi, ça serait une victoire pour moi.
Cécile (Coach): [00:26:38] Oui, et c’est l’objectif aussi un peu justement de ce podcast.
Cécile (Coach): [00:26:43] Donner de l’espoir parce que toi aussi tu as pensé que tu t’en sortirai pas, pendant le programme, je me souviens que tu m’aies dis, je demande si je vais vraiment arriver à m’en sortir? Et finalement, quelques semaines après, tu te sens complètement libéré. Tel un petit papillon! En tout cas, je te remercie. Je te remercie vraiment pour ton partage d’expériences parce que je sais que ce n’est pas un exercice forcément facile. Mais voilà, c’est important de le faire pour donner de l’espoir. Donc vraiment. Merci à toi de d’être venu pour partager et partager ton parcours. Et voilà, je te souhaite bonne continuation pour la suite, pour tes projets parce que je sais que tu en as beaucoup.
Suzanne: [00:27:37] Merci Cécile. Et puis à bientôt.
Suzanne: [00:27:42] Et merci pour eux pour votre écoute sur cet épisode de podcast. Et on se retrouve de toute manière à très bientôt pour un nouvel épisode.
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